Petit public ce soir là pour écouter "Drôles de palabres" ou Solo pour un griot urbain, le spectacle de Patrice Kalla. Cette forme innovante, entre rythme et silence, a été récompensée par le prix Découverte Mino-Adami 2011.

Drôles de palabres, c’est du chant, du conte, du slam, du jazz, du funk, du hip-hop... et en plus, l’âme des ancêtres et le bruissement du monde d’ici et de là-bas. Différentes âmes se croisent : celle du grand-père qui « se regarde dans le silence du monde », de « la petite fille noire comme un oeil fermé qui marche vers sa propre histoire » ou de « la main qui avait cinq amis ». Patrice Kalla actualise les histoires de ses ancêtres, remplaçant l’arbre à palabres par les quais de Saône à Lyon, le chef de tribu par un maire aux faux airs de Napoléon… Il associe ici pour la première fois ses deux modes d’expression privilégiés : le conte, pour « retrouver une transmission, notamment familiale, et une certaine sagesse », et le chant enraciné dans les musiques afro-américaines. La parole y tient une part essentielle, mais irriguée, bousculée, portée par un groove irrésistible et très actuel.

Kalla , une voix rassurante comme le murmure d'une rivière, qui s'assoit sur le globe pour regarder le monde par la rime.  Avec la vieille voix de sa grand mère au coin de l'oreille,  comme si les histoires de l'Afrique ne l'avaient jamais quitté.

C'est tout au fond de la Haute Saône, à la ferme auberge de la Ludore à Aboncourt Gésincourt, que Véronique et Charline sont allées conter et chanter la chaleur de Noël. Accueillies par Laurence et Anne Françoise, une trentaine de personnes sont venues se plonger dans la magie des hivers blancs pour oublier un instant la grisaille de cette soirée humide. Tous ont repris en choeur avec un plaisir évident les airs de Noël bien connus.

Et c'est autour d'une table, propice aux rencontres et aux échanges, bien dans la chaleureuse tradition des contes ô logis, que s'est prolongée la soirée, arrosée de vin chaud et de jus de pomme.

Après Gäetan la veille samedi 7 décembre, c'est Véronique qui est venue ce dimanche conter ses histoires au marché de Noël de Besançon, sur la place Granvelle. Après la promenade en petit train et l'atelier de travaux manuels, vient le moment pour les enfants d'écouter des histoires de Noël dans un grand tipi, à l'abri du monde.

Ce moment de contes avec les conteur(se)s de la lueur se renouvellera jusqu'au 23 décembre, alors n'hésitez pas à inscrire vos enfants aux différents ateliers, il est encore temps.

Ce soir là, Nathalie Leone est venue nous conter son spectacle poétique, musical et parisien "Le ciel a du génie". Ce spectacle conté s’autorise, et s’amuse, à imaginer le désarroi d’un esprit, Daniel Liebevich, nouveau-défunt, être désincarné mort le matin même de mort violente, qui a du mal à intervenir auprès des humains à présent qu’il en sait beaucoup plus qu’eux.

« Un conte poétique, inscrit dans le Paris des années 50 et 60, celui du Marais et du faubourg Saint-Antoine et ses ruelles pleines d’artisans ; une pérégrination dans le cœur de quelques personnages auxquels le spectateur s’attache très vite. A l’arrivée, un spectacle entre Les Ailes du désir de Wim Wenders et les photos de Robert Doisneau. Un coup de cœur ! » (Dominique Motte, directeur du service culturel de la ville de Lieusaint, 77)

Pas d'été indien cette année pour la balade automnale de "la lueur", mais un vrai temps d'automne frais et humide. Cela n'a pas découragé les 25 personnes présentes ce dimanche de venir écouter les contes de Nicole, Jocelyne, Simone, Véronique et Cathy.

Les bois des environs de Thulay nous ont protégé de la pluie qui, bizarrement est tombée au même endroit au début et à la fin de la balade, comme si il y avait un seul arbre pour attirer tous les nuages !