La salle était archi comble pour la première de ce nouveau spectacle de Gaëtan (conteur) et Anaïs (langue des signes). Ce qui a fait dire à la municipalité qui nous accueillait qu'ils allaient sérieusement envisager la réfection de leur salle des fêtes !

Anaïs conte avec ses mains, Gaëtan avec sa voix mais aucun ne traduit ce que dit l'autre. Une belle complicité les unit, et leur énergie enrichit le jeu de l'un et de l'autre, au bénéfice de l'histoire. Jeux d'histoires entendues et/ou regardées...

"Merci à toutes les mains, à tous les yeux  et à toutes les oreilles qui s'étaient donné rendez-vous ce 29 avril. On doit vous avouer qu'une première est toujours stressante (eh oui, c'était le baptême de "ParoleS") mais ce fut un réel bonheur de partager ce moment avec vous. Nous acceptons bien sûr toutes vos remarques pour emmener ce spectacle plus haut et plus loin".

            Gaëtan

Alors n'hésitez pas à laisser un commentaire.

Originalité pour ce 29, les sésames du public étaient soit écrits, soit dessinés sur le thème de la main, en voici une sélection :

Ce 29 mars était un soir d'élections et il y avait malheureusement trop peu de monde pour écouter ce conte musical des Roms de Roumanie. Mais comme d'habitude les absents ont eu tort car Angélique Pennetier nous a emportés là bas dans un seul élan, et l'on y était si bien qu'on n'avait pas envie d'en partir.

C'est un conte, très librement adapté d'un conte d'Andersen, qui nous renvoie au cœur de notre Nature Sauvage. Chaque femme porte en elle une force naturelle, instinctive, riche de dons créateurs et d’un savoir immémorial. Mais la société et la culture ont trop souvent muselé cette « Femme sauvage », afin de la faire entrer dans le moule réducteur des rôles assignés.

Dans ‘Les Souliers rouges de Tchalaï’, la jeune Rom Tchalaï, est fleurie par une enfance où elle mène une vie libre, bercée de danse et de courses dans le vent, où le savoir des femmes aux herbes, les drabarnii, celles qui guérissent est transmis de mère en fille. Jeune adulte, elle se verra perdre la magie de sa vie, Sa Nature Sauvage;  Ce sera brutal!  

Ce conte est un chemin initiatique de femme ou les secrets de Gitans nous guident, un conte musical envoûtant aux rythmes endiablés.

Christophe Rohr tomba très tôt en addiction avec l‘accordéon . Passionné par la musique roumaine et balkanique, au fil des rencontres il constitue une librairie musicale et fonde le groupe ‘les inédits Tziganes ‘… de ses voyages, il ramène l’ornementation et le dialecte musical de là bas (où la bas ?? – à l’est pardi !! Vers où le soleil se lève !!!))

Abbi Patrix, dirige et anime le labo de la Maison du conte de Chevilly Larue, un espace de recherche et de transmission qui rassemble une quinzaine de conteurs. Accompagné de Marien Tillet, il nous ont proposé le spectacle "Er-Töshtük", une épopée kirghize adaptée avec Jean-François Vrod pour un nonet avec le Conservatoire de Musique de Chevilly-Larue, dans le cadre d’un projet de territoire avec la Maison du Conte.

L’histoire, une épopée Kirghize

Töshtük, l’incroyable nomade kirghize, évolue dans ce monde caché accompagné de son cheval ailé, Tchal-Kouryouk. Ses frères ont disparu et il est bien décidé à les retrouver ! En route, il rencontre des êtres fantastiques aussi malins que malfaisants, souvent déterminés à lui mettre des bâtons dans les roues. Notre valeureux guerrier ne s’en laissera pas conter...

Extrait du texte du spectacle

 « Le premier jour de sa naissance, il a crié.

Le deuxième jour de sa naissance, il a crié « Maman ! ».

Le troisième jour de sa naissance, il a crié « Papa ! ».

Le quatrième jour de sa naissance, il a marché.

Le cinquième jour de sa naissance, il a couru.

Le sixième jour de sa naissance, il a demandé une épée et un cheval.

Le septième jour de sa naissance, il a dit « Quels exploits dois-je accomplir ? »

Ainsi est né Er-Töshtük, le lion des steppes, le héros de notre histoire… »

Le 3^ème colloque organisé par « A la lueur des contes » se proposait de réfléchir sur la thématique « Contes et Mémoires, entre transmission et création ».

Deux jours d’apports théoriques passionnants,  des échanges, des rencontres… Des participants sont venus de France, de Belgique et de Suisse pour participer à cet évènement bi-annuel. Un grand merci à la haute qualité des intervenants et à toutes les petites mains de la lueur, grâce à qui tout s'est déroulé de façon tip top.

Voici un des nombreux mails reçus, qui résume bien le contenu de tous les autres :

"Bonjour à toute l’équipe J’imagine que vous êtes tous lessivés, le WE sera bienvenu… Le jeu en valait la chandelle, ces 2 jours étaient extra, j’ai la tête encore pleine d’images, de réflexions, de mots enchanteurs … Et l’accueil était vraiment appréciable. Bref, 2 jours comme ceux-ci regonflent à bloc alors un grand merci à toutes et tous et chacun !"

Le soir du premier jour a été donnée une représentation du spectacle de Daniel Fatous : le ciel est bas, la terre aussi.

Rendez vous en 2017 pour le prochain colloque.

La neige accompagnée d'un petit froid mordant étaient au rendez vous pour ce 29 et il était tentant d'aller conter dehors pour être dans l'ambiance des Noëls d'autrefois. Mais c'est bien au chaud dans la salle des fêtes que nous avons été accueillis par le beau petit mot de Jean Fried, que vous trouverez ci dessous.

"Bienvenue,

Il est des contes comme des personnes... Certaines nous assomment... certaines nous passionnent...

Les comptes pleins d'chiffres nous dépriment. Ils sont gris et ternes, même (et surtout) s'ils sont parfois "dans le rouge"...

Les contes, pleins de mots, nous font rêver... A leur écoute, on peut voler, ou voyager, et même redevenir un enfant. Ce soir dans cette salle devenue une grotte magique, tous, petits et grands enfants, nous allons partir ensemble pour un voyage merveilleux...

Dans sa promenade autour de Montbéliard, la compagnie "A la lueur des contes" termine son épopée 2014 dans notre village. Merci de tout coeur de nous offrir ce beau moment dans cette jolie période."

​ Que se passe-t-il, à Noël, dans les cachettes du petit peuple ? Lors de la nuit la plus longue, tous les mystères sont possibles : des lutins tout nus font le travail du cordonnier, des trolls comptent leur or à la lumière de la lune, les fées inventent les toutes premières décorations des sapins, les animaux se rassemblent et appellent la lumière pour commencer la nouvelle année…